Les textes de l’inspection du travail sont formels : les heures de travail de chaque employé doivent être comptabilisées et consultables par les autorités compétentes durant les 5 années qui suivent. À cet effet, chaque employeur doit mettre en place un système de pointage pour son entreprise. Installer une pointeuse est une chose, mais assurer l’efficacité du dispositif en est une autre. Pour une société de petite taille, les pointeuses classiques peuvent faire l’affaire. Toutefois, pour les organisations de plus grande envergure, il est recommandé d’utiliser des dispositifs plus sophistiqués, si possible, avec des logiciels de gestion du personnel.
Le choix de la pointeuse, une étape cruciale
Chaque société a un besoin en pointage différent. Applique-t-elle un horaire fixe ? Est-ce que des shifts horaires sont à prévoir ? Sur la base de certains critères, l’entreprise doit choisir la pointeuse idéale.
- La taille de l’effectif : une entreprise de grande envergure disposant de plus d’une centaine d’employés, répartis dans plusieurs services n’a pas les mêmes besoins qu’un atelier qui emploie 15 personnes. Même si l’objectif est le même pour les deux entités, l’un devra mettre en place un système automatisé et numérisé, tandis que l’autre pourra se contenter des bonnes vieilles méthodes.
- Le type d’activité : pour une usine qui tourne 24 h sur 24 avec des équipes en alternance et un cabinet qui travaillent de 8 h à 17 h, les pointeuses adaptées sont différentes. Effectivement, certaines entreprises ont des horaires de travail assez complexes. Avec les heures supplémentaires, les repos, les congés ou encore les astreintes, le responsable des ressources humaines a besoin de l’aide d’une pointeuse performante.
Les modèles de pointeuses disponibles sur le marché
Certaines pointeuses sont plus chères à mettre en place que d’autres, principalement, parce qu’elles sont plus fiables et offrent des fonctionnalités supplémentaires (automatisation de l’encodage des données, calcul des heures supplémentaires, etc.). De plus, ces dispositifs ne nécessitent aucune intervention humaine. Il est question ici des pointeuses biométriques ou bien des badgeuse restauration.
Cependant, il existe aussi des pointeuses plus accessibles en termes de prix, mais dont l’utilisation nécessite l’intervention d’un tiers : l’employeur, le responsable des ressources humaines ou une autre personne habilitée. Ces dispositifs sont privilégiés par les PME et les TPE. Ils sont moins sophistiqués qu’une badgeuse, mais accomplissent parfaitement les tâches qui leur sont confiées. C’est le cas des pointeuses mécaniques et des pointeuses numériques.